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La miction fréquente chez les femmes est un symptôme courant d’un trouble du système urinaire. Ce trouble se caractérise par une impériosité mictionnelle et en très petites quantités. L’envie fréquente d’uriner n’est pas considérée comme une maladie en soi, mais plutôt comme un symptôme révélateur d’un certain type de trouble. Par exemple, l’impériosité urinaire peut être un indicateur d’une infection des voies urinaires et de maladies plus graves (comme le diabète sucré) et elle peut être un symptôme d’incontinence par impériosité.
Qu’est-ce que l’incontinence par impériosité ?
L’incontinence par impériosité se traduit par une augmentation de la fréquence des visites aux toilettes en raison d’une envie brusque et pressante d’uriner. Elle se produit lorsque les muscles de la vessie se contractent. Cette sensation peut parfois survenir tardivement, laissant peu de temps pour se rendre aux toilettes. Cette sensation a tendance à s’intensifier pendant la nuit, pouvant entraîner des mictions nocturnes.
L’incontinence par impériosité peut se manifester à tout âge, mais elle est plus courante chez les jeunes adultes. Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’incontinence par impériosité que les hommes, et l’impériosité mictionnelle constante chez les femmes peut parfois survenir pendant les rapports sexuels, notamment lors de l’orgasme.
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’incontinence par impériosité, tels que les maladies du système nerveux, les infections, les effets secondaires des médicaments, l’anxiété et une hydratation insuffisante
Qu'est-ce qu'une miction fréquente ?
Les mictions fréquentes peuvent accompagner un certain nombre d'autres affections ou être un effet secondaire de la prise de médicaments ou d'une consommation excessive de liquide. Chez une personne en bonne santé, le besoin d'uriner survient lorsque la vessie est remplie d'environ 200 à 350 ml d'urine. Toutefois, il est important de noter que certaines personnes peuvent retenir jusqu'à un demi-litre d'urine dans leur vessie. Si vous urinez plus de 8 fois par jour et au moins deux fois pendant la nuit, cela indique qu'il faut consulter votre médecin. Il convient également de consulter lorsque l'envie d'uriner persiste après une visite aux toilettes.
Miction fréquente : à partir de quand faut-il s’inquiéter ?
Il n’y a rien de plus fatigant que de courir aux toilettes en permanence. Mais la miction fréquente est-elle vraiment un problème ? Quelle est la fréquence normale des mictions ?
En temps normal, une vessie a une capacité de 400 à 600 ml. Une personne dont la vessie fonctionne bien urine entre six et huit fois par jour. Certaines personnes, cependant, doivent uriner plus souvent. Ne négligez pas les mictions fréquentes. Vous devez réagir immédiatement si vous remarquez que vous urinez plus de 8 fois par jour, et en plus la nuit.
Causes de l’incontinence par impériosité et des mictions fréquentes chez les femmes
Il existe de nombreuses raisons qui peuvent expliquer une miction plus fréquente. Les raisons les plus courantes des mictions fréquentes peuvent être révélées lors d'examens. Il s'agit généralement de symptômes concomitants qui caractérisent certains états pathologiques. Les reins, la vessie, l'urètre, les maladies hypothalamiques, le diabète et les médicaments utilisés peuvent être à l'origine de ce trouble. Si vous constatez que vous allez aux toilettes plus souvent qu’auparavant, voici quelques causes probables de mictions fréquentes :
1. Vous buvez plus de liquide que d’habitude
La première raison, évidente, des visites fréquentes aux toilettes est la consommation excessive de liquides. Plus vous mettez de liquide dans votre corps, plus vous devez en évacuer. Votre consommation quotidienne standard de liquide doit être d'environ 8 verres, et votre fréquence urinaire doit être normale. Mais il est important de se rappeler que les besoins de certaines personnes sont plus ou moins importants. Tout dépend du niveau d'activité, des médicaments pris et de l'état de santé.
2. Vous buvez trop de caféine, qui est un diurétique
La consommation excessive de boissons caféinées ou d'alcool augmente la fréquence des mictions. Si vous ajoutez des édulcorants artificiels à vos boissons, vous pouvez également augmenter la production d'urine.
3. Infections et cystites
Il s'agit ici de l'une des causes les plus répandues de mictions fréquentes. Plus de la moitié des femmes connaissent ce problème au cours de leur vie, en raison de leur structure anatomique. L'urètre des femmes étant plus court que celui des hommes, elles sont sujettes aux infections de la vessie. L'infection se produit lorsque des micro-organismes pathogènes - provenant par exemple des matières fécales - sont présents dans les voies urinaires.
4. Hyperactivité de la vessie, une affection courante
Elle se caractérise par des troubles du système urinaire tels que la pollakiurie, l'impériosité, les mictions nocturnes et l'incontinence urinaire. Elle se manifeste par des mictions incontrôlables accompagnées d'une sensation de forte pression sur la vessie.
5. Vaginite
Il s'agit d'une autre cause de miction excessive chez les femmes. Elle peut être causée par des infections aux levures, la cysticercose ou une vaginite bactérienne.
6. Grossesse
Les femmes enceintes ont également tendance à uriner plus fréquemment. Cela est dû au fait que le bébé qu'elles portent provoque l'expansion de l'utérus et exerce une pression supplémentaire sur la vessie. Il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter. Après la naissance du bébé, les symptômes de mictions fréquentes peuvent persister. Les femmes qui accouchent naturellement sont plus susceptibles d'uriner plus fréquemment car l'accouchement affaiblit les muscles du plancher pelvien.
7. Calculs vésicaux
Des mictions fréquentes et brûlantes, des douleurs au creux de l'estomac et du sang dans les urines sont fréquents en cas de calculs vésicaux. Ils peuvent être évacués naturellement, ce qui est assez douloureux, mais une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire pour les calculs plus importants.
8. Diabète
Les mictions fréquentes chez les femmes peuvent être causées par le diabète de type 1 et de type 2. Ce symptôme est dû au fait que l'excès de sucre entraîne une augmentation de la quantité de liquide dans les reins. L'organisme est alors incapable de réguler le taux de sucre dans le sang. Il en résulte des mictions fréquentes et en grande quantité.
9. Maladies sexuellement transmissibles
La chlamydia ou la gonorrhée sont des maladies sexuellement transmissibles courantes qui peuvent provoquer des mictions fréquentes. Cependant, il est important de se rappeler qu'il peut s'agir de l'un des premiers symptômes, d'autant plus que les maladies sexuellement transmissibles sont souvent asymptomatiques à leurs débuts.
10. Cancer de la vessie
Certaines femmes atteintes d'un cancer de la vessie peuvent également ressentir le besoin d'uriner plus fréquemment. Le traitement du cancer peut également entraîner des mictions plus fréquentes. Il s'agit d'un effet secondaire de l'irradiation, en particulier si la radiothérapie est appliquée à la région pelvienne.
Avoir une vessie hyperactive signifie que les nerfs et les muscles de votre vessie se contractent trop souvent, vous obligeant à courir aux toilettes pour un oui ou pour un non. Votre vessie vous envoie le signal qu’il est temps d’uriner même lorsqu’elle n’est pas encore pleine. Cela est généralement dû à une lésion des nerfs ou des muscles de votre vessie et de votre périnée.
Comment l’incontinence par impériosité est-elle diagnostiquée ?
Pour commencer, il est essentiel d’observer votre corps. Faites attention à la fréquence à laquelle vous vous rendez aux toilettes. Si vous allez aux toilettes huit fois ou plus par jour et plus de deux fois par nuit, nous vous recommandons de consulter votre médecin pour qu’il effectue des examens complémentaires afin de déterminer si vous souffrez d’incontinence par impériosité.
Lors de votre visite chez le médecin, un échantillon de votre urine sera prélevé et analysé afin de vérifier la présence éventuelle d’une infection des voies urinaires. Votre médecin peut également vous prescrire des analyses pour évaluer votre degré d’impériosité mictionnelle et les volumes des urines sur une période d’au moins 3 jours complets. Lors de votre consultation, le médecin vous posera également des questions sur les médicaments que vous prenez, la quantité de liquide que vous consommez, ainsi que votre consommation d’alcool et de caféine Il est possible qu’il vous demande également de tousser afin de vérifier si vous avez des fuites urinaires.
Dans le cas des femmes, le médecin peut également effectuer un examen des muscles du plancher pelvien.
Comment savoir s'il s'agit d'une miction fréquente et d’une incontinence par impériosité ?
La miction fréquente chez les femmes est très courante. Voici quelques symptômes d’une fréquence trop élevée :
Vous avez besoin d’uriner davantage que les autres. Si vous urinez plus de six à huit fois par jour, ce peut être un signe que votre vessie n’est pas en parfaite santé.
Votre sommeil est perturbé. Si une miction fréquente vous empêche d’avoir une bonne nuit de sommeil et que vous vous levez plus de deux fois au cours de la nuit, vous devriez consulter votre médecin pour déterminer si vous avez une vessie hyperactive.
Vous avez une envie pressante d’uriner. Outre la fréquence de la miction, lorsque l’on a une vessie hyperactive, le besoin d’uriner est généralement pressant et difficile à contrôler et peut parfois être accompagné d’une petite fuite.
Prévention des mictions fréquentes et de l’impériosité urinaire ?
Même si au départ, il peut être compliqué d’aborder le sujet, parler à vos amies de votre miction fréquente peut être une grande source de soutien et de soulagement. Il est possible que vous ne soyez pas la seule à ressentir ces besoins urgents. Vous pouvez en savoir plus sur les traitements des mictions fréquentes. En effet, la miction fréquente chez les femmes est plus courante que vous ne pouvez le penser ! Vous avez tout à gagner d’en parler à un proche en qui vous avez confiance.
En plus de demander de l’aide, il existe un certain nombre de remèdes et de traitements disponibles contre la miction fréquente.
Adoptez un régime favorisant le bon fonctionnement de votre vessie
Il s'agit de l'une des méthodes naturelles les plus importantes pour traiter les mictions fréquentes, à savoir le changement de notre mode de vie et de nos habitudes. Réduisez votre consommation de caféine, d’alcool, d’épices, de boissons gazeuses ou d’agrumes, qui irritent la vessie et peuvent aggraver le problème. Ne pas consommer de liquides environ quatre heures avant d'aller se coucher est également un bon moyen.
Entraînez-vous à contrôler votre vessie
L’entraînement de votre vessie peut constituer un élément majeur de votre plan de traitement. Commencez par aller aux toilettes à intervalles réguliers, que vous ayez besoin ou non d’uriner. Essayez petit à petit d’accroître la durée entre chaque miction afin d’entraîner votre vessie à tenir plus longtemps - augmenter l'intervalle moyen entre les mictions. L’augmentation progressive de cet intervalle est la clé de la réussite.
Veillez à bien vous hydrater
Même si cela peut paraître paradoxal, boire suffisamment d’eau peut faire beaucoup de bien à votre vessie hyperactive. Réduire la quantité de liquides que vous ingérez rend votre urine plus concentrée, ce qui peut irriter votre vessie. Alors, remplissez votre bouteille et buvez !
Musclez votre périnée
Vous les connaissez peut-être sous le nom d’exercices de Kegel. Ils sont très utiles pour renforcer les muscles autour de votre vessie pour que vous puissiez retenir l’urine lorsque l’envie devient pressante. Vous trouverez ici des instructions et des conseils sur la manière de tirer le meilleur parti de vos exercices de Kegel !
Médicaments
Consultez votre médecin pour déterminer si vous pouvez prendre un médicament pour détendre les muscles de votre vessie. Il est également conseillé de se soumettre à un examen médical plus approfondi afin de détecter une maladie dont les mictions fréquentes peuvent être le symptôme.
Portez une protection
Des serviettes et des protège-slips spécialement conçus pour l’incontinence vous procurent confort et tranquillité d’esprit dans les moments où vous n’arriverez pas à temps aux toilettes malgré tous vos efforts. Tous les protège-slips et serviettes ne répondent pas aux mêmes besoins. Certains sont conçus pour répondre au problème de l’incontinence, d’autres sont spécifiquement destinés aux règles. Certaines femmes éprouvent une certaine réticence à acheter des produits contre l’incontinence, par stigmatisation ou gêne, et achètent des serviettes menstruelles à la place. Toutefois, les serviettes menstruelles ne sont pas conçues pour absorber l’urine et ne vous fournissent pas toujours une protection suffisante.
Les serviettes et les protège-slips Always Discreet sont conçus différemment : le cœur super absorbant transforme rapidement l’humidité en gel et neutralise les odeurs. Vous pouvez ainsi vous consacrer à ce que vous aimez faire, sans vous inquiéter pour vos fuites. Les protège-slips et les serviettes Always Discreet sont minces, confortables et restent en place pour que vous puissiez retrouver confiance et bien-être au quotidien.
Quels sont les traitements de l’incontinence par impériosité ?
Les traitements de l’incontinence par impériosité peuvent être classés en deux catégories : les traitements non chirurgicaux et les traitements chirurgicaux.
Les traitements non chirurgicaux sont :
- changements de mode de vie — réduire la consommation de caféine, consommer plus de liquide, perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité ;
- entraînement du plancher pelvien — très bénéfique pour le traitement de l’incontinence urinaire ;
- stimulation électrique — recommandée lorsque les muscles du plancher pelvien ne peuvent pas être contractés. Une petite sonde est insérée dans le vagin (en cas d’impériosité urinaire constante chez les femmes) ou dans l’anus (chez les hommes). Le courant qui circule dans la sonde aide à renforcer les muscles pendant l’exercice ;
- biofeedback — méthode de contrôle informatique des exercices du plancher pelvien réalisée en plaçant une sonde dans le vagin ou le rectum, ou en fixant des électrodes sur la peau de l’abdomen ou autour de l’anus. Cela permet de détecter les tensions musculaires ;
- cônes vaginaux — utilisés pour traiter l’impériosité mictionnelle chez les femmes. Ce sont des poids qui sont insérés dans le vagin et maintenus en place par les muscles du plancher pelvien ;
- entraînement de la vessie — méthode qui consiste à apprendre une technique visant à augmenter le laps de temps entre les envies d’uriner et le moment où l’on urine ;
- médicaments pour l’incontinence par impériosité — le médecin peut prescrire un médicament antimuscarinique (oxybutynine, toltérodine, darifénacine) ou du mirabégron, un médicament qui détend les muscles de la vessie (ce qui lui permet de se remplir et d’emmagasiner l’urine).
Si les traitements non chirurgicaux s’avèrent inefficaces, un traitement chirurgical de l’impériosité mictionnelle peut alors être envisagé :
- injection de toxine botulique A — la substance est injectée dans les parois de la vessie, ce qui permet à la vessie de se détendre ;
- cystoplastie d’agrandissement — opération qui consiste à agrandir la vessie en ajoutant une portion d’intestin ;
- dérivation urinaire — procédure qui consiste à rediriger les uretères à l’extérieur du corps, de sorte que l’urine puisse être recueillie dans une poche sans passer par la vessie.